Une rébellion contre notre extinction s’organise.
Il y aura trois points de départ:
– Place des Festivals, au coin des rues Sainte-Catherine et Jeanne-Mance
– Parc Laurier, au coin des rues Christophe-Colomb et Laurier
– Parc Lafontaine, au coin de la rue Rachel et de l’avenue du Parc Lafontaine
Les trois marches convergerons sur le mont Royal.
Pourquoi manifester le 27 avril
Encore trop peu de citoyennes et citoyens ont pris conscience de l’ampleur du défi auquel nous faisons face et du peu de temps que nous avons pour renverser la vapeur. Le temps est compté.
Une crise qui touche tout le monde
Dans tous les milieux, la crise climatique aura des impacts qui, si nous ne faisons rien pour les mitiger, viendront mettre un terme au monde comme nous le connaissons – et plus rapidement qu’on ne le pense.
L’impuissance gouvernementale
Nos gouvernements perdent des élections s’ils plaident pour un virage vert et gagnent du financement de lobbys s’ils ignorent le sujet. Nos élus attendent une vague verte avant de bouger sur la question. Alors qu’on attend après eux, ils attendent après nous.
Une défaillance journalistique
L’urgence déclarée par l’ONU et dans chaque étude sur la question est si grave qu’elle devrait faire la une, à tous les jours. Mais c’est aussi un sujet lourd que des campagnes de désinformation concertées ont rendu indigeste, alors les médias – luttant déjà pour leur survie et sachant qu’on changerait de poste – en parlent, mais de façon passagère. Conséquence: le public se dit que ça ne doit pas être si urgent après tout. On change de sujet. La conscientisation stagne.
Une campagne de désinformation
Plusieurs intérêts privés – pas que pétroliers – s’opposent de façon concertée à la lutte écologiste en brandissant le spectre de la perte d’emplois ou la nécessité d’en créer à court terme. Mais il n’y a pas de travail sur une planète morte. Pas plus qu’il n’y a d’écoles, de garderies, de soins, d’avenir… Alors que les dérèglements climatiques constituent une menace réelle et immédiate (confirmée et reconfirmée), nous devons revoir les bases mêmes de notre système pour assurer notre survie. Ce ne sera ni facile, ni agréable. C’est nécessaire. Plus nous attendons, plus nous souffrirons.
Une mobilisation toujours plus grande
Depuis l’automne, le mouvement initié par La Planète s’invite au Parlement ne cesse de grandir. Inspirés par Greta Thunberg, nos jeunes nous ont récemment montré qu’ils sont inquiets pour leur avenir. Et pour cause. Nous leur devons de rester à leurs côtés et de faire grandir ce mouvement pour que nos gouvernements se mettent au travail. Il en va de notre survie et de celle de nos enfants.
Pour des cibles audacieuses
Alors que nous fonçons vers l’un des pires scénarios envisagés et que les cibles fixées à l’arraché dans l’Accord de Paris s’avèrent largement insuffisantes pour l’éviter, il est temps que nous regardions la vérité en face. Il faut hausser ces cibles de façon draconienne et, surtout, se doter de moyens radicaux. D’urgence.
Le 27 avril, un pas vers une Planète en grève.
Notre rapport de force atteindra son paroxysme lorsque nous réussirons à briser ce cercle vicieux de mésinformation. Réussir à mettre la Planète en grève (#EarthStrike) à l’automne représentera un premier pas en ce sens. En attendant, le 27 avril s’inscrira comme un jalon important de l’histoire à venir.
Texte adapté du site :
https://www.facebook.com/events/557804044740067/